Des
épreuves, chacun de nous en traverse. Elles peuvent être difficiles, très
difficiles, parfois même insurmontables en apparence.
Juste après un drame,
qu’advient-il de ceux qui en souffrent ?
Juste après une perte,
qu’advient-il de ceux qui restent ?
Juste après être passés à
l’antenne, qu’advient-il de ceux qui sont filmés, photographiés ou entendus ?
Juste après
l’effervescence, qu’advient-il des hommes sages, des moins sages, des
sages-femmes ?
Juste
après les preuves de dévouement et bien plus tard, qui
encourage les personnes qui donnent la vie, l’entretiennent ou la
sauvent ?
Le monde a ses
tourments, ses violences, ses incohérences et ses haines. Mais ce monde n’a-t-il pas de bienfaits ? Si on insistait plus sur ces derniers il y aurait
peut-être moins d’anxiété, moins de désespoir, moins de conflits. Les citoyens
du monde pensent que l’on peut s’améliorer et ce, que l’on croit en l’au-delà
ou qu’on n’y croit pas. L’important n’est pas que l’on soit là pour croire
mais qu’ensemble on aspire à croître.
La
croissance de paix, donc, est l’espoir de l’Humanité.
Faisons
croître nos enfants quand il y a des joies ou des peines.
Faisons
croître nos enfants avec responsabilité, sans attendre de récompenses, sans
attendre de distinctions.
Faisons
croître la vie et le respect même si on ne peut pas aimer tout le monde. Malgré
tout, regardons respirer l’espoir qui semble parfois endormi comme dormait cet enfant, si paisible en ignorant,
qu’on le pleurait jusqu’ici :
(cliquer sur le drapeau tricolore)