C’est sur fond gris, couleur du ciment
qui empiète sur la Nature, que le collectif s’exprime, deux mois après sa
création.
Paix pour nos
enfants s’intéresse à tous les enfants de France. L’un de ses hymnes est
cette chanson de 1995, du groupe antillais Zenit’, que
l’on peut écouter en cliquant sur le lien suivant :
Les premiers signataires, qui forment la base du
collectif, organisent des rencontres où ils voient des personnes qui ont des
valeurs de solidarité, qui ont envie de voir leurs enfants, les enfants, dans
un avenir paisible.
Dire
n’est pas faire : on peut dire des choses mauvaises pour ne pas passer à
l’acte tout comme on peut dire de belles choses accompagnées de mauvaises
actions. Alors, pourquoi ne pas faire dire les enfants ?
Lire
c’est prendre des informations. Ces dernières doivent être empreintes de
paix en ces temps où trop d’enfants de France sont tourmentés. Que plus d’enfants
disent ce qui se fait de bien dans le pays en lisant sur nos visages !
Ecrire c’est
s’évader, c’est se libérer des chaînes qui maintiennent nos enfants dans des
ghettos physiques et mentaux et ce, dans nos villes et nos campagnes. L’écriture
de meilleurs lendemains se fait grâce aux personnes qui aiment les enfants pour
de vrai dans les écoles, les associations et les autres structures : ces
personnes sont nombreuses, elles sont là !
Agir,
c’est ce que fait et fera le collectif. Il le fera, on le fera, comme tous les
collectifs qui se sont organisés à
travers le pays.
Agir,
c’est faire plus que parler. Paix pour
nos enfants, grâce aux nombreux soutiens plus ou moins anonymes, se
déplacera au sein des établissements scolaires et ailleurs.
« Dire,
lire, écrire » se fait dès la maternelle. On peut compter aussi. Par
conséquent, les enfants et les parents peuvent compter sur ce collectif pour les
aider à avancer.
Avancer se
fera par la force du nombre, par la force de l’expression. Le collectif ira à
la rencontre des enfants, des préadolescents, des adolescents, des jeunes
adultes, des parents et on se parlera sans avoir préparé de discours. C’est par
la spontanéité que l’on insistera sur notre approche : valoriser celles et
ceux qui vont au contact des enfants, des gens et qui s’adressent à ces
derniers par d’autres biais qu’un écran, des écouteurs, des enceintes, des
images, des écrits…
Voir c’est
mémoriser. Le collectif est donc visible et le restera. Un enfant qui voit plus
de paix est un enfant qui deviendra peut-être agent de paix voire un adulte de
bonne volonté.
Sentir la
dignité, ressentir l’apaisement, goûter
aux savoirs et aux cultures, entendre et écouter des paroles respectueuses, toucher l’espoir puis accéder au sixième sens qu’est cette
intuition qu’il n’y a pas de fatalité : voilà en quoi consistera les
échanges avec les enfants plus ou moins jeunes.
Paix pour nos
enfants est à vocation humaniste et à but non lucratif. Mettre en valeur
l’humain, en particulier les enfants et leurs intérêts, n’a pas de prix :
cela ne s’achète pas et ne se vend pas.
Paix pour nos
enfants est apolitique. Chacun vote pour qui il veut, pour ce qu’il veut,
ou ne vote pas : cela n’est pas dans le champ d’action du collectif.
Paix pour nos
enfants est une organisation non confessionnelle. Chacun vit sa
philosophie, sa spiritualité, sa religion, s’il en a une, comme il le souhaite
en dehors du collectif.
Paix, respect, continuité à toutes et à tous.
« C’est pour vous tous
C’est pour nous tous
Avançons avec courage, droiture et
tolérance
Chacun de nous est unique
Chacun de nous est magique
Combien le réalisent ?
Et combien meurent trop
vite ? »